Ma vision de l'apiculture
"Je ne prends du miel aux abeilles que quand c’est un don"

Aujourd’hui, on voit apparaitre de plus en plus de gens qui sont en relation saine et diplomatique avec le monde, les permaculteurs font ça, ils sont dans une juste relation.
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Les « apiculteurs naturels », dont je fais partie, ne passent pas leur temps à « piquer » du miel aux abeilles. Je ne prends du miel aux abeilles que quand c’est un don, quand je pense qu’elles me le donnent et que c’est juste, quand je vis intérieurement le fait qu’elles vont en avoir assez pour elles et puis un peu pour moi. Je leur donne le gite, elle me donne le couvert de temps en temps. C’est un échange correct et c’est du domaine intuitif, pas du domaine du calcul ou de la pensée. Mais si jamais, je vois qu’elles ont du mal à survivre, je vais leur laisser leur miel parce qu’elles rendent tellement d’autres innombrables services que me donner du miel, qu’il vaut mieux bien sûr qu’elles survivent…
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Finalement, dans tout plein de champs - que ce soit l’agriculture, l’école, la vie sociale, la vie politique, le soin – mon souhait, mon rêve, mon intention, c’est qu’on revienne à cette idée du lien et de diplomatie avec le vivant.